Remontons un instant dans le temps. Nous sommes dans les années 80. Certains d'entre-nous viennent de naître, certains d'entre vous naîtront plus tard, et certains d'entre eux sont morts aujourd'hui. Tout ça pour dire qu'à la TV arrivait un nouveau dessin animé mettant en scène un pirate de l'espace du nom d'Albator. Il avait la classe, et naviguait dans l'espace avec une gros bateau qui en avait tout autant. Nous sommes maintenant en 2013, tout le monde est né et les morts le sont encore plus, et c'est à Noël qu'arrive au cinéma le film d'animation faisant renaître le plus grand corsaire de l'espace de tous les temps !
Réalisateur : Shinji Aramaki
Nationalité : Japonais
Alors j'ai toujours peur quand je me lance dans le visionnage d'un truc qui était enfoui sous terre depuis des années, ou tout simplement des adaptations de dessins animés qui nous ont fait rêver : je pense par exemple aux films de Dragon Ball Z. Mais j'ai quand même lancé la lecture, et je ne vous cache pas que la première chose que j'espérais était d'entendre le générique de l'ancien dessin animé japonais, éventuellement modifié pour le rendre moderne. Première déception donc, cette fameuse musique n'arrive pas, et n'arrivera jamais. L'histoire peut quand même commencer.
La population terrestre n'a fait que croître ce siècle dernier, et le nombre d'humains a dépassé la barre des 100 milliards. Toutes ces petites fourmis ont donc été contraintes de quitter notre belle planète Terre pour aller vivre dans l'espace, car oui, y'a de la place là-haut. La Terre est devenue une sorte de sanctuaire où jamais la main de l'homme ne devra remettre le pied. La coalition Gaia veille au respect de cette règle, et protège pour ainsi dire la Terre. Mais ne vous y fiez pas, il y a bien sûr anguille sous roche.
"Mon nom est Albator, commandant du vaisseau pirate Arcadia"
De son côté, Albator est recherché depuis des années par cette fameuse coalition, mais parcours l'espace à bord de l'Arcadia, son vaisseau pirate fait d'une matière qui le rend incroyablement puissant et rapide. Son but est le suivant, et là, suivez bien car ce n'est pas simple : il souhaite faire exploser les 100 bombes spatio-temporelles toutes en même temps afin de défaire les nœuds du temps et alors pouvoir changer le passé et éviter la situation actuelle. Bon, alors ceux qui ont passé un bout de leur vie à réfléchir sur les voyages dans le temps y verront-là des paradoxes infinis ! Par exemple, si le passé est changé et que l'espèce humaine demeure sur Terre, alors personne ne va dans l'espace, Albator ne récupère donc pas les bombes et ne détruit donc pas les nœuds du temps, ce qui empêche les humains de demeurer sur Terre. Mouais, c'est peut-être pas très clair, mais pour résumer, comprenez ceci : mon fils, c'est jamais simple de changer le passé ! Mais Yama, un intrus-espion de la coalition Gaia et frère de l'amiral qui contrôle ses armées, s'infiltre sur l'Arcadia pour déjouer les plans d'Albator, et le tuer. Mais Yama se rend compte que le balafré avec un bandeau sur l'œil est un bon bougre, et se range à ses côtés pour un temps. Car Albator cache lui aussi un terrible secret.
"Tu as dit vouloir agir au nom de la liberté. SI tu pensais vraiment ce que tu disais, libère-toi des liens qui t'entravent"
Vous avez compris, il se passe plein de choses là-haut et Albator est un personnage très mystérieux, du début à la fin du film. Visuellement, il a toujours la classe, et l'Arcadia est absolument assommant et imposant. Les batailles spatiales et le rassemblement du conseil de Gaïa font beaucoup penser à Star Wars, ne nous le cachons pas. Et puis je m'attendais tellement à un navet que j'ai été agréablement hébété lorsque le générique de fin surgit. C'est là que je me suis souvenu que ce n'était pas les Américains mais bien les Japonais qui ont réalisés ce film.
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