Ne cherchez pas ce film sur Allociné, vous ne le trouverez pas. Et non vous ne rêvez pas, il y a bien eu 6 films ! D'ailleurs, quand j'ai commencé à regarder le film, je n'avais aucune idée que tout ceci était une suite de suite de suite de suite de suite de Détour Mortel 1. Alors les cinq premières minutes étant particulièrement intéressantes, j'ai continué, sans la culpabilité de ne pas faire les choses dans l'ordre. Pourtant croyez moi, les choses DOIVENT être faites dans l'ordre. Allez, on va voir en quoi ces cinq premières minutes sont si intéressantes.
Titre original : Wrong Turn 6: Last Resort
Réalisateur : Valeri Milev
Cast : Sadie Katz, Anthony Ilott, Rhys Coiro...
Alors tu prends un couple entre 20 et 30 ans, tu les mets sur des vélos en plein milieu d'une forêt, et tu tiens déjà un bon début. Ensuite, tu rajoutes une source naturelle d'eau chaude, et tu vas voir que tout naturellement, il vont se dessaper et faire des choses innommables dans l'eau chaude. Mais le premier fou-rire vient au moment où on se rend compte qu'ils sont épiés par le Père Fouras en personne ! Vraiment, ça vaut son pesant d'or. Bon, par contre, on a vite fait de comprendre ce qui va arriver aux deux jeunes cyclistes lorsqu'on se rend compte que le père Fouras ne porte pas de masque et qu'il tient un arc de chasse entre les mains. Une ou deux flèches et un fil barbelé plus tard, le père Fouras se retrouve avec deux cadavres sur les bras. Mais que va t-il bien pouvoir en faire ?
Voilà, je vous l'avais dit, l'introduction est absolument parfaite. La suite est un peu plus compliquée. Car on passe sur un nouveau groupe de jeunes gens, anciens connards de Wall Street dont l'un a hérité d'un certain hôtel perdu dans les bois. Il se trouve que l'hôtel est immense et qu'il recèle pas mal de secrets. Danny, c'est l'héritier. Et Danny, c'est celui qui va découvrir que les gens de son sang sont toujours sur place, à l'écart au beau milieu de la forêt. Danny, c'est celui qui va servir de fournisseur de sang pur à ses consanguins cannibales de frères, sœurs, oncles, grand-pères, grand-oncles ou je ne sais quoi. En même temps, chacun est un petit peu tout ça non ?
Très intéressant donc, mais maintenant, il reste à vérifier si les cinq films précédents sont aussi merveilleux que celui-ci. Il y a tout, on est rassasié de tous les côtés, et quel plaisir de voir les cannibales faire joujou avec leurs hôtes, tout en mangeant un délicieux pâté de canard pur foie gras acheté hier, au marché des petits producteurs de pays, qui je l'espère, ne sont pas issus du même genre de famille. Vous reprendrez bien encore un peu de viande très chère ?
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