C'est sorti il y a déjà quelques temps au cinéma mais comme ça ne devrait pas tarder à voir le jour en DVD ou en VOD, disons que je suis dans l'actualité, ce qui n'est pas un précepte ici sur Culturemania. No Escape fait parti des films qui mettent en apnée mais surtout qui donne envie de voyager dans les pays instables. Si Tintin va foutre la merde au San Théodoros, c'est en Thaïlande que Jack Dwyer va débouler avec toute la petite famille. Bienvenue au Lotus Impérial.
Réalisateur : John Erick Dowdle
Cast : Owen Wilson, Lake Bell, Pierce Brosnan...
Nationalité : Américaine, Thaïlandaise
Au début, tout ne se passe pas si mal. Le vol de Pacific Air est moyennement agréable mais le mec de la rangée de derrière est plutôt sympa. Jack, Annie et leurs deux filles passent le temps comme ils peuvent à ramper sur le sol et à se demander si le boulot de papa qui les conduit dans ce pays si lointain sera vraiment mieux que le précédent. Et ce n'est qu'à l'arrivée à l'aéroport que je réalise que le gars de la rangée de derrière, Hammond, n'est autre que ce cher Pierce Brosnan !
Ce type a l'air d'être un habitué du pays et leur file quelques tuyaux pour pour ne pas trop se faire arnaquer. Il ressemble à un vieux roublard, presque guerrier. Le Lotus Impérial est en vue. Claire la plus petite veut aller nager mais avec une dizaine d'heures de décalage dans le buffet, vous ne voulez pas plutôt vous reposer ? Surtout que tout est sur le point de dégénérer. Pour l'instant tout est calme, mais on sent que la fête sera bientôt terminée pour tout le monde.
Quand je disais qu'au début, tout ne se passait pas si mal, j'ai menti. Car le film s'ouvre sur un coup d'état par le meurtre du premier ministre. A ce moment-là, les Dwyer sont arrivés et Jack est à la recherche d'un journal américain. Ce sera sa dernière promenade les mains dans les poches car très vite, il va se retrouver bloqué entre une horde de rebelles et une horde de flics. C'est officiellement le bordel et Jack y est mêlé jusqu'au coup sans encore comprendre pourquoi.
Et c'est pas peu dire. Sa tête est même personnellement mise à mort : ça lui apprendra à bosser pour des multinationales sans scrupule comme Cardiff, mais je ne vous raconte pas toute la supercherie de ces sociétés, Hammond le fait tellement mieux. En tout cas, il va falloir sauver la petite famille de tous ces sauvages sanguinaires. Commence alors une course poursuite qui m'a vraiment fait penser au jeu Uncharted 2. Voir Jack se cacher dans un buisson ou attraper une brique pour faire diversion est un sacré clin d’œil à Nathan Drake non ? Quoi qu'il en soit, les rues sont à feu et à sang. Les méchants tuent les gentils même si pour les méchants, les gentils sont aussi les méchants. Au final, un méchant est un gentil qui veut sauver la vie de sa famille en tuant ses propres méchants qui croient être les vrais gentils. C'est toujours le même merdier, mais ça va être tendu pendant plus d'une heure. Heureusement, ce bon vieux Hammond va arriver à la rescousse mais ça suffira peut-être pas. Et pour finir, une dernière chose : Good Morning Vietnam !
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