Vous avez sûrement vu Psychose, le film d’Hitchcock et le nom de Bates ne vous est sûrement pas inconnu. Si ça ne vous parle toujours pas, sachez que Bates est le nom de famille de Norman, l’homme qui tient le Motel où s’arrêtera Marion Crane après avoir quitté son boulot en piquant du pognon à son patron dans le film d’Hitchcock, que vous devriez aller voir en quatrième vitesse. Dans la série Bates Motel, c’est l’enfance de Norman qu’on va suivre, et sa dégringolade psychologique qui l’amèneront sur les traces du petit Ed Gein.
Créée par : Anthony Cipriano
Nationalité : Americaine
Cast : Vera Farmiga, Freddie Highmore
Dans la saison 1, on arrive dans l’univers de Norman Bates au moment où lui et sa mère arrivent à White Pine Bays, une petite ville sur la côte de l’Oregon où ils ont racheté une maison et un motel pour en quelque sorte prendre un nouveau départ. C’est ainsi que Norma Bates, la mère, et son petit rejeton deviennent les nouveaux gérants de ce qui devient le Bates Motel. C’est un motel des plus classiques, de ceux que l’on trouve partout aux Etats-Unis. Un terre-plein pour garer sa voiture devant des chambres toutes en rez-de-chaussée, un accueil et un panneau (No) Vacancy. Mais derrière le Bates Motel se trouve cette maison menaçante qui n’est pas sans rappeler celle de la Famille Addams ou celle que l’on peut visiter chez la souris de Disney. C’est là que vivent Norma et Norman Bates.
On va alors voir l’évolution de Norman, adolescent au début de la série. Surprotégé par sa mère, il a un lien extrêmement fusionnel avec elle. N’oubliez pas que le but de tout ça et de nous faire comprendre ce qui a généré cette escalade vers la schizophrénie de Norman. Dans Psychose, il a tué sa mère qu’il conserve dans le sous-sol de la maison. Mais il est en même temps devenu elle. Et elle est toujours présente, à le protéger des femmes et de ceux qui lui veulent du mal. Car c’est bien ça qui prédomine épisode après épisode. La lionne protège ses petits, et la paix reviendra dans la jungle. Sauf que l’environnement va empêcher le retour de cette paix.
Là où la saison 1 mettait en place le côté petit oiseau hyper émotionnel de Norman (avec tout de même deux meurtres pas vraiment élucidés jusqu’à lors), la saison 2 axe plus les choses vers les changements de comportement du rejeton, et de ce qu’il devient lors de ses phases de trou noir. Quand il ne reste pas enfermé au sous-sol de la maison pour empailler des animaux, Norman voit quelques amis qui commencent à s’inquiéter de ses absences mentales. De son côté, sa mère lutte auprès de la ville pour empêcher la construction d’une nouvelle route qui ferait déserter la route qui passe devant son Motel. Autant mettre la clef sous la porte. Qu’adviendra-t-il de Norman alors ? Et c’est surtout cette menace pour son fils qui la rendra prête à tout pour faire pression sur le conseil de la Ville. Et sur un troisième plan, ce sont les histoires du grand frère de Norman, Dylan, qui avait déboulé dans la saison 1 comme le petit dealer de drogue qui traîne avec des gens tatoués qui ont les cheveux longs et gras. Mais tout tourne toujours autour de la protection du petit oiseau. Et la moindre menace est intolérable pour sa mère. Et inversement, une menace va planer sur sa mère avec l’arrivée en ville du frère de Norma. Sombre histoire ici encore, mais qui nous offrira la première scène de réelle schizophrénie de Norman, dans la chambre d’un hôtel qui n’est pas le Bates Motel. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, mais voit que sa mère lui cache quelque chose à ce sujet. Elle sait, mais ne parle pas, et Norman ne peut pas comprendre ça venant d’une mère qui ne fait qu’un avec lui. Jusqu’au moment où les deux vont devoir prendre leur distance. Et nous, on sait très bien comment tout cela doit finir.
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Commentaires
Film des années 60 en noir et blanc que j'ai vu,en 72, un des premier film ou les spectateurs s'enfonçaient dans leur fauteuil, les films de ce genre, n'étaient pas encore légion
Ecrit par christian le samedi 10 mai 2014 à 18:56
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