Quand on veut dévorer une personne, mieux vaut ne pas lui parler du tout avant. Cette phrase est sponsorisée par HADOPI. Le rapport ? Je vous le raconte dès le début de cet article. En attendant, sachez qu'un beau lotissement peut cacher des horreurs. Un pédophile italien, des gens qui veulent tuer des fourmis à 2h45 du matin, et puis d'autres qui ont des problèmes bien plus graves à régler. Le vomi, c'est grave, mais c'est surtout une question de quantité.
Créée par : Victor Fresco
Cast : Drew Barrymore, Timothy Olyphant, Liv Hewson...
Genre : Comédie, Fantastique
Je vais vous déballer toute l'histoire. Je ne vais jamais vérifier mon adresse mail de chez SFR. Mais hier a été un jour étrange, et comme c'était un jour étrange, j'ai voulu qu'il le soit au point où j'aille vérifier une adresse mail que je n'utilise jamais. Et là, stupeur : en date du 16 février 2017, je reçois un mail de notre seigneurie HADOPI qui a le culot d'intituer son mail "Recommandation HADOPI". Ceci est le premier avertissement. Rien de bien méchant avant la récidive, mais tout de même. Finalement, ça m'a bien plu de recevoir ce mail en 2017 alors que je télécharge Internet depuis 1995. HADOPI si tu lis ça, je veux que tu saches que cette dernière phrase est fausse, et que celle-ci est un mensonge, mais c'est pas sûr. Ils n'ont donc pas dû apprécier que je télécharge des films d'horreur des années 50' dont les réalisateurs sont morts et enterrés depuis des années. Mais peu importe, je suis de bonne foi, je désinstalle mon uTorrent et je me mets en règle avec la Haute Autorité qui j'espère disparaitra après les élections de 2017 par l'élection de Jean-Luc Mélenchon. Me voilà donc sans ressource. Je leur fait tout de même un courrier pour leur proposer un projet qui est une solution universelle pour régler une bonne fois pour toute ces histoires de téléchargements. Je pense qu'ils n'en auront rien à battre. Tant pis, j'aurais fait ma part.
En attendant, me voilà dans l'embarras, car si j'achète des centaines de livres et BDs, il est hors de questions que j'achète des Blue ray à 19€ ou que je retourne au cinéma avec tous ces pouilleux bouffeurs de pop corn et incapables de regarder un film sans garder leur putain de téléphone allumé. Une dernière solution s'offre à moi, solution que j'avais déjà envisagée il y a quelques temps : NETFLIX.
Alors me voilà avec mon petit mois gratos et ensuite c'est 9,90€ par mois. C'est honnête même si le catalogue français n'est pas à la hauteur du catalogue US. Mais bon, on va pas faire la fine bouche, y'a quand même un max de trucs, VF, VO, sous-titrés, etc. Mais ils n'ont pas La Maison des 1000 Morts ! Honte sur eux !! Alors je me balade, je regarde un peu toutes les sections, et comme il est dimanche soir, que je viens de terminer WestWorld et que j'ai pas envie de sortir de sous mon plaid, je lance une nouvelle série totalement au pif : Santa Clarita Diet.

Je réalise que j'ai beaucoup raconté ma vie et que je n'ai encore rien dit de la série elle-même. D'un côté, si ça vous va pas, vous pouvez bien aller vous faire voir ailleurs. Internet regorge d'un nombre de saloperies invraisemblables qui pourront vous faire la soirée. Santa Clarita Diet commence comme un bon Desperate Housewife. Commence seulement. Car après quelques plans d'un lotissement trop propre et d'un tourniquet qui arrose la pelouse trop verte, on réalise que la série va prendre une toute autre tournure. Au vue du titre, j'avais quand même peur que ce soit l'histoire de femmes voisines qui s'emmerdent et qui trouvent un nouveau régime minceur qui changerait leur vie. Heureusement, c'est pas du tout le cas.

Sheila et Joel Hammond. Eux, ce sont les parents. La môme, c'est Abby. Eric c'est le fils du voisin, qui est adjoint du shérif et qui est aussi un connard. De l'autre côté, un autre flic, super simpa. Sheila et Joel sont des agents immobiliers, c'est à dire des menteurs de profession. Bin oui, le métier l'impose. Ils bossent ensemble. Sauf que lors d'une visite, Sheila se fout à gerber absolument partout dans la baraque et repeint totalement la salle de bain. Avec le vomi, tout est une question de quantité. Elle semble morte, mais non, elle reprend consience et revient à la vie en quelque sorte. Rien n'a changé, elle va bien mais ne peut plus manger autre chose que de la viande fraîche. Jusqu'au jour où elle va dévorer son nouveau collègue qui était quand même un sale con. La spirale s'installe. La chair humaine lui fait un bien fou ! Et tout le reste la repousse totalement. Sauf que voilà, comment trouver des gens pour se nourir ? La solution se trouvera peut-être du côté des voisins. Comme je le disais, les plus beaux lotissements cachent souvent les plus grosses horreurs. En tout cas, lorsqu'on veut manger quelqu'un, il vaut mieux ne pas lui parler du tout avant de passer à table.
Voilà, je trouve cette série assez formibable, et chaque épisode apporte une nouvelle évolution de taille qui fait qu'on ne s'emmerde évidement jamais et qu'on devient très vite accro. De là à vouloir ensuite goûter la viande humaine, il n'y a qu'un pas. Le tout est d'être organisé et d'avoir dans ses amis un petit morveux qui lit des comics et en sait plus que tout le monde sur le monde des morts-vivants et toutes ces conneries qu'on aime tant !
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