Vous êtes légat de Rome. Représentant de l’empereur Auguste, vous vaquez à faire respecter la loi de Rome dans les diverses régions que composent son empire. Mais ça vous démange, il vous en faut plus. Raz le bol de ce boulot de démarcheur au porte-à-porte ! Votre objectif: devenir Consul, en imposant votre grandeur sur ces régions et en mettant quelques sénateurs dans votre poche.
Auteur : Paolo Mori
Illustrateur : Vincent Dutrait
Durée d'une partie : 30 min
De 2 à 6 joueurs
A partir de 8 ans
Voilà le pitch de
Augustus. Et ça n’a rien à voir avec des petits pains au chocolat…
Mais comment ça marche ?
Vous avez tous déjà joué au loto/bingo ? Souvenez vous ces après-midi ennuyeuses à gagner des lots de brins dans la salle des fêtes de Yste-en-boule.
Et bien là c’est pareil !...... Naaaan je déconne.
Cependant, Augustus a la particularité de reprendre la mécanique du bingo et d’en faire carrément un hit ! Oui madame !
Chaque joueur a, au début de la partie, 3 objectifs à remplir, représentés par autant de cartes. Pour faire le parallèle avec le bingo, ce sont vos cartons.
Il y a 2 types d’objectifs : les régions et les sénateurs.
Chaque objectif accomplie rapporte un certain nombre de points.
Des points ? Et oui, car au final le but est de marquer le max de points.
Sur ces cartes il y a, non pas des numéros, mais des symboles sur lesquels il faudra poser des pions.
Les pions sont représentés par des petits bonhommes en bois. Techniquement, ce sont des légions romaines... Et oui, rien de mieux que la force pour se faire respecter !
Mais attention, vous en avez 7 ! Pas un de plus, en tout cas au début.
Le jeu est maintenant en place. Vous attrapez un petit sac noir dans lequel se trouve des jetons représentants les différents symboles. Bravo, vous aurez compris… ce sont les boules du bingo.
A chaque tirage on peut alors placer une légion (et une seule, c’est important) sur une des cases de vos objectifs qui aura le symbole correspondant. Sachant que l’on a tout à fait le droit de déplacer une de nos légions si l’on n’a plus de pion dans sa réserve.
Dès qu’un joueur fini un objectif il crie “Avé César” de sa voix la plus imposante.
Et c’est là que ça devient intéressant. En effet, chaque objectif peut déclencher un pouvoir.
Ce peut être un pouvoir immédiat (résolu de suite et puis c’est tout), un pouvoir permanent ou encore des bonus de points.
On peut ainsi récupérer des légions (pions) supplémentaires, détruire des objectifs adverses ou encore, par exemple, avoir des points bonus pour chaque symbole d’un type donné dans ses objectifs accomplis.
On choisi alors un nouvel objectif dans un choix de 5 cartes présentes face visible sur la table pour revenir à 3 objectifs. Et c’est reparti !
Dès qu’un joueur à atteint le nombre de 7 objectifs accomplis la partie s’arrête et on fait les comptes.
Un certain nombre de points bonus pourront aussi être ramassés en fonction du nombre d’objectifs réalisés ou encore de diverses combinaisons d’objectifs. Je ne m’étend pas là dessus mais ça a le gros mérite d’augmenter la dimension tactique du jeu.
Et oui, car il y en a bien une de dimension tactique ! Car en plus de ces bonus que l’on peut convoiter, on connaît dès le début la répartition des jetons dans le sac. Certains sont plus courants que d’autres et on essaiera, à chaque fois, de choisir les bons objectifs à remplir pour ne pas se bloquer soit même.
Bien sûr, on peut aussi jouer sans brancher son cerveau, comme mamie au bingo.
Et ça c’est super important !! Car c’est aussi ça qui fait la magie de ce jeu: il va toucher tous les types de joueurs et toutes les générations !
C’est donc un must qu’il faut avoir, que l’on peut sortir n’importe quand avec la famille, les amis, les petits, les grands, les pas joueurs, les gamers …
Juste une petite note négative, pour finir, mais qui n’enlève absolument rien au jeu: la taille de la boîte…. WTF! Une grosse boite pour un contenu qui rentre entièrement (sauf le carnet pour les scores, mais il est dispensable) dans le petit sac noir en tissu.
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