Il n’a pas fallu attendre plus de quelques semaines. Dans le sillage de Lifeline 2 qui prenait un nouveau cap, ce Lifeline : Douce Nuit débarque pour refermer la parenthèse et donner une suite directe au premier jeu. Taylor est de retour, et s’il vous recontacte, ça n’est pas encore pour faire une soirée crêpe. Dans l’espace, il n’y a que toi qui entendras Taylor crier.
Développeur : 3 Minutes Games
Support : IOS, Android
Curieux pour un jeu à choix multiples, mais il a bien fallut officialiser une fin pour envisager une suite à Lifeline. Alors, on part du principe que Taylor s’est sorti de la manière la plus positive possible de sa première aventure. On le retrouve comme passager de l’Etoile Blanche, le vaisseau de ses sauveteurs, qui ont également pu récupérer la capitaine Aya, toujours dans le coma. On y croyait, tout irait bien désormais, un message était parti vers la Terre conseillant fortement d’aller lâcher quelques bombes nucléaires sur une certaine lune de malheur. Seulement, si Taylor est toujours en ligne, c’est qu’il n’arrive pas à se calmer. Le moindre truc l’inquiète. A tort ? Oh, hein, on s’en doute, la "douce nuit" promise par le titre n’aura pas lieu.
Encore une fois, les auteurs arrivent à faire une aventure bien différente en ne changeant aucun des principes du jeu. C’est ça aussi, la force de l’écrit. Le temps réel est toujours là, mais le jeu vous fera beaucoup moins poireauter. Pour cause, l’action se situe dans un huis clos, le vaisseau, et la tension quasi permanente ne permettra pas à Taylor de roupiller très souvent, ni très longtemps. Les quelques temps de déplacement seront l’occasion d’essayer la seule petite nouveauté, un plan parfaitement inutile de l’Etoile Blanche sur lequel on peut voir l’avancer de notre protégé.
L’énorme point fort du jeu reste tout simplement son écriture et la tension qu’elle provoque pour faire ses choix. Comme dans le premier jeu, on doit agir alors que la situation globale reste mystérieuse, mais les dangers à affronter seront plus immédiats. Plus d’action, et plus de personnages, et un parcours vers une fin acceptable qui me semble encore plus difficile à atteindre que les fois précédentes. Je dis acceptable, car sans rien dévoiler, même la meilleure fin est assez particulière.
Seul petit bémol, la bande son, qui n’est qu’un stock de bruits spatiaux qui tournent en boucle. J’avais bien aimé les musiques de Lifeline 2, mais là, j’ai désactivé cette bouillie répétitive assez vite.
Un très bon moment, et un bon complément au tout premier jeu, avec des situations pourtant différentes.
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