Vous verrez que j'arriverai à tous vous convaincre d'avoir du Michel Rabagliati dans vos bibliothèques. Déjà, j'avais dû faire l'éloge de Paul à la pêche et croyez-moi quand je vous dis que je n'ai pas fini de vous saouler avec le père Rabagliati. Dans ce numéro qui n'est ni le plus gros et ni le plus long à lire, on va suivre Paul lors de son installation avec Lucie. Tabarnacle, j'suis cuit. Mais comme souvent, on va replonger dans le passé.
Auteur : Michel Rabagliati
Edition : La Pastèque
Encore une fois, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon but ultime étant de vous faire lire ce bouquin. Et ceux qui disent que la BD c'est pour les mioches, allez au Diable, mais prenez de la lecture, et pourquoi Paul en appartement d'ailleurs ? Le diable pourrait même essayer de vous le piquer.
L'histoire est de nouveau autobiographique. Paul est en fait Michel, ou l'inverse d'ailleurs. Et alors qu'il trouve le sommeil aux côtés de Lucie dans leur nouvel appartement, Paul nous replonge au moment de sa vie où il allait faire la connaissance de la fille qui plus tard partagerait son futon et se servirait de boites tupperware comme jouets pour le bain.
On se ballade de case en case à travers la vie de Paul. Il nous fera rencontrer sa tante Janette et son masque du Congo qui aura toute une histoire. Elle a une verrue sur la joue mais c'est justement ça qui la rend attachante, et peut-être aussi le fait qu'on reconnait tous une de nos tantes nous glissant à l'oreille à quel point nos visites lui font plaisir. Paul a rencontré Lucie en deuxième année en découvrant qu'elle était une fille qui lit des BD. Bon, aujourd'hui y'en a partout, mais à l'époque c'est vrai que ça ne devait pas courir les rues. Epoque ingrate. La suite, c'est sa vie petit à petit avec elle, sa virée à New-York avec son prof principal qui n'hésitera pas à vouloir partager son lit avec Paul, c'est sa première soirée avec les parents de Lucie et c'est bien sûr tout un tas d'expression Québécoises plus géniales les unes que les autres ! Simonac, je vais aller me coucher Right Through !
"J'ai un p'tit peu magané vot' mur, mais m'a v'nir vous patcher ça dans 5 minutes"
Je vais pas essayer de raconter tout ça, Michel Rabagliati le fait tellement bien. Mais on passe de case en case et on rechigne à chaque fois à vouloir tourner la page sachant que chaque léchage de doigt nous rapproche un peu plus de la dernière page que l'on symbolise alors comme le mal suprême. Une histoire de Paul, c'est un peu comme si un pote bien à vous apparaissait chez vous, l'espace d'une heure ou deux, pour discuter de la vie et des milliards de choses qu'il s'y passent. Quand on tourne la dernière page, on entend ce pote repartir et fermer la porte d'entrée sans savoir s'il reviendra un jour. Voilà, je ne sais pas mieux l'expliquer, je sais pas si je vais me faire comprendre. Mais en tout cas, pour moi, je pense qu'il reviendra encore car je n'ai heureusement pas lu tous les volumes, et en plus, un tout nouveau Paul va sortir et s'intitulera Paul dans le Nord. Tabarnak d'ostie !
Pour les autres volumes, voilà la liste complète :
- Paul à la campagne
- Paul a un travail d'été
- Paul en appartement
- Paul dans le métro
- Paul à la pêche
- Paul à Québec
- Paul au parc
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