Il fait froid, tout le monde se remet des fêtes, c'est donc parfaitement le moment de jouer à des jeux vidéo. Alan est écrivain, et va se retrouver plongé dans les ténèbres de la série TV Night Springs dont il est l'auteur. Principalement, il va devoir faire face à son double, version horrifique de lui-même, version maîtresse des créatures de l'ombre. Armé d'un lampe de poche et de quelques armes, il va devoir se sortir de ce merdier avant de perdre les pédales de ne plus pouvoir distinguer la fiction de la réalité. Mais au-delà de tout, la question du temps qui passe va tout chambouler.
Date de sortie : 22 février 2012
Développeur : Remedy Entertainment
Editeurs : Remedy Entertainment, Microsoft Studios, Nordic Games
Plateformes : Xbox 360, PC
Il faut dire que jouer dans un univers qui nous donne l'impression d'être dans un bouquin de Stephen King ne peut être que spécial. Et côté réalisation, on peut pas dire que ce soit raté. J'avais déjà parlé du premier épisode d'Alan Wake sur Culturemania, et il me semble que je l'avais particulièrement encensé. En même temps, avec un jeu qui vous plonge dans un univers du maître, on a du mal a croire que ça puisse mal se passer. Mais ici, même si beaucoup de choses sont similaires au premier épisode, tout est aussi très différent. Voilà, le mystère est posé, et je suis sûr que vous brûlez tous d'impatience, alors je vais lever le voile.
Alan se retrouve coincé dans un endroit fictif de l'Arizona. Il est perdu dans un canyon, seul, et il fait noir, très noir. C'est toujours aussi bluffant visuellement, bien que je joue sur un PC qui a 5 ans avec les détails graphiques par défaut. L'ambiance est toujours là, même si l'introduction n'est pas aussi envoûtante que dans le premier épisode, où l'on se serait vraiment cru dans un film d'horreur. Souvenez-vous la lumière du phare, et puis l'arrivée à Bright Falls avec notre femme Alice. N'était-ce pas fabuleux ? Là, on se trouve en Arizona, dans une lieu qui semble flotter dans le temps. On n'y croisera pratiquement personne, et on adressera la parole à très peu de gens. Un peu partout sont éparpillés des notes qu'Alan avait lui même écrites qui nous en apprendront pas mal sur les créatures de l'ombre, le lien entre cette histoire et la précédente ou sur son histoire avec Alice. Jamais trop longues, ces notes ne sont jamais barbantes et toujours utiles pour apprendre à exploser nos futurs ennemis. A ce propos, il m'a semblé que les armes soient un peu plus variées cette fois. On pourra dégommer du gros monstre avec un pistolet, un uzi, un fusil à pompe, une carabine ou un fusil à lunette. On retrouve aussi le pistolet à fusée hyper redoutable et des bâtons et grenades de lumière. Un vrai petit arsenal donc, sans oublier bien sûr le plus important : notre lampe de poche. Car avant de pouvoir se défouler sur les monstres possédés par les ténèbres, il faut d'abord leur ôter leur aura maléfique avec la lampe de poche ! Ensuite seulement, tu pourras leur vider un chargeur dans leur grosse gueule de merde !
Donc voilà, la mise en scène est au top, on sort du canyon avec un gros puits à pétrole sur notre droite, et au loin, le Motel et le Diner. C'est par là que tout va commencer.
C'est la grosse différence par rapport au premier jeu. La zone se réduit à quelques lieux : le Motel et le Diner, l'Observatory et le Drive-In Theatre (si tu sais, l'endroit ou tu vas te garer avec ta bagnole et ta copine pour regarder un film depuis ta caisse garée sur un parking... ouais on as pas ça en France, c'est dommage). C'est tout ? Et oui, c'est tout. Alors on se dit que ça va être vite bâclé cette histoire, non ? Et bien oui, mais pas tant que ça. S'il est évidement moins long que le premier, ce Alan Wake nous place dans une faille temporelle, ou plutôt une boucle temporelle qui nous fera revivre inlassablement les mêmes choses. Le Motel, l'Observatoire, et Drive-In, et hop, retour à la cas départ Alan ! Ne touche pas 20.000 Francs. Ouais mais on va donc refaire encore et encore les mêmes choses, ça va vite être pénible non ? Et bien c'est ce que je me suis dit aussi, mais non, car à chaque étapes, Alan et les gens qu'il rencontre se souviennent des boucles temporelles précédentes, et donc les choses iront beaucoup plus vite pour laisser évoluer l'histoire. Donc, ce n'est jamais relou, sans compter les variations dans les ennemis à chaque passage d'un même lieu. Vous allez vivre trois itérations de vie, la dernière étant celle ou tout va se débloquer. Car l'idée de cet Alan Wake American Nightmare est de jouer sur les détails d'une scène pour permettre à la faille temporelle de reprendre son cours normal. Vous comprenez rien ? Moi non plus, mais en gros, Alan aura de plus en plus d'indices pour mettre en place la scène finale de telle sorte qu'elle le fasse sortir de sa boucle temporelle et au passage qu'il se débarrasse de son double maléfique qui commence sérieusement à nous emmerder.
Voilà l'idée. Il faut 4 ou 5 heures de jeu environ, c'est pas bien difficile mais c'est très prenant. Mais on est quand même moins immergé dans un monde complet comme dans Alan Wake premier du nom mais ça fonctionne toujours, un petit cran en dessous. Comme ces radios éparpillées qui m'avaient tellement fait frissonner à l'époque. Ici, elles sont toujours là ainsi que quelques TV, mais l'effet est moindre. Les auditeurs racontent peut-être des choses moins intrigantes cette fois. Quelques moments qui existaient déjà sont toujours aussi cultes. Dans le premier épisode, c'était un combat sur une scène de spectacle dans un champs avec du bon Métal en fond. Là, ça se passera dans l'observatoire. On jubile, les ennemis surgissent de partout, et c'est de lumière, de la viande, de la lumière, et encore de la viande, tout ça jaillit de l'éternité sous fond d'un bon gros Heavy Metal. Mémorable ! Voilà, je ne vois pas trop quoi raconter de plus sur ce titre...
Ah si ! Bien sûr ! Il y a un nouveau mode de jeu que j'ai testé en 2x10 minutes. Il s'agit du MODE ARCADE. L'idée : nous plonger dans un endroit comme un cimetière ou une ville abandonnée et nous donner à manger aux créatures de la nuit ! Il fait évidement nuit et il faudra survivre 10 minutes avant que le soleil ne se lève et nous sauve de cette situation. Super idée, j'ai trouvé ça très cool à jouer. Des armes, des munitions et des puits de lumière pour se refaire une santé sont éparpillés un peu partout autour de la zone de jeu. Un bon plus, qui fait qu'on relance le jeu même une fois terminé. Et cette fois-ci, c'est moi qui en ai bien terminé avec tout mon blabla.
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